Issu de la scène graffiti, l’artiste DIRE a une démarche de graffeur street artiste quand ildécide de peindre où il veut et quand il veut, où bien lorsqu’il retransmet son style sur unetoile ou un support de décoration.
C’est avant tout cette liberté de créer qu’il aime et parlaquelle il se définit.
DIRE débute sa carrière dans les années 90, auparavant il fait ses armes dans le graffiti désl’âge de 14 ans, c’est là qu’il commence à faire ses premiers tags et graffs en compagnie d’unpote de Paris.
Estampiller des murs le séduit, laisser son blaze a pour lui une certaineimportance, celle de sortir de l’ombre et de ne pas rester enfermé dans les carcans de lasociété.
Sorti d’une école d’art appliqué, il évolue dans le web design et le graphisme maispréfère très vite prendre la voie de ce que savent faire ses mains, de ce qu’il sait faire de l’artavec son oeil.
Exilé dans le sud de la France, petit à petit son travail évolue, l’amène à trouverson style, sa patte, sa signature et c’est vers des portraits hyper-réalistes et étonnantsrendant hommage à La Femme qu’il va se tourner.
Belle réussite d’un gamin aujourd’huipassé de la rue à la lumière, devenant un artiste peintre demandé par les particuliers commeles entreprises de toutes tailles et de toutes spécialités.
Sollicité par les festivals, le Solidays àParis, le Graffiti Art à Bruxelles, le Jidar à Rabat où dernièrement le Sbagha Bagha CasablancaStreet Art.
Mélange d’effluves d’acétone et de xylène, technique de rough, opposition dans la mesureoù il y a un choix entre les couleurs lui peint en noir et blanc pour exprimer, propager,révéler, revendiquer, témoigner, montrer la femme.
Support d’expression artistique, armede contestation, qu’elle soit nue où vêtue l’artiste apporte à l’espace public un regardaudacieux, onirique et impudique de la femme.
Un art féministe engagé pour lutter contreles discriminations (violences, coups, lapidations, anorexies, excisions…) et apporter un peude douceur dans les rues.
Un univers qui se veut être une réflexion sur la place de la femmedans la société, sans jamais que le message ne perde de sa force.
Un engagement que l’on retrouve auprès des gosses, qu’ils soient de quartiers difficiles oùnon, DIRE apporte son expérience, sa méthode de penser à travers des ateliers de dessin, unaspect éducatif et de partage, et s’il aime travailler avec des jeunes c’est aussi parce que c’estun moyen pour lui de transmettre son art et de le faire perdurer.
DIRE sent vibrer en lui la fibre artistique.
Pour lui, c’est plus qu’une attitude ou un simplemode d’expression contestataire.
Le graff lui a permis d’accomplir ce qui compte vraiment.Laissez-vous transporter par des peintures au symbole fort et profond.